Monday, March 15, 2010

Scandale bancaire au Liban

In the Swiss Le Temps/ here

".... Le vendredi 26 février à l’aube, les gardes du corps l’accompagnant à l’intérieur de la «Maison blanche», l’un des établissements les plus huppés de la capitale libanaise, ont fait feu à l’arme automatique sur Mazen Zein, ancien collaborateur avec lequel il est en conflit. Ce dernier a été blessé par trois projectiles, sept autres clients ont été atteints. Un des porte-parole d’Antoun Sehnaoui parle de «débordement entre hommes de main, de simples coups en l’air, après des menaces». Quelques heures plus tard, le banquier quittait pourtant le pays. «Il se rend chaque week-end à Nice pour rejoindre sa compagne», se défend un de ses proches. Cette fois, le week-end a duré plus longtemps.

La querelle entre les deux hommes remonte à plus de dix ans. Ancien cadre de Fidus, société de gestion appartenant aux Sehnaoui, Mazen Zein en a été écarté en 2001. Dirigeant maintenant plusieurs cabarets, il conteste cette éviction devant les tribunaux. Son ex-patron a de son côté intenté une procédure civile à son encontre, réclamant 800 000 dollars en raison de plusieurs «abus».

Jeudi encore, les proches du richissime banquier soulignaient que celui-ci n’était poursuivi que pour un délit de «menaces sur autrui» et dénonçaient «une campagne […] consistant à le diffamer». A Paris, la Société Générale se refuse à commenter une «affaire privée».

L’affaire a rapidement pris une tournure politique, les opposants d’Antoun Sehnaoui et le quotidien Ad-Dyar dénonçant de possibles pressions sur la justice. Le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, a qualifié l’affaire de «particulièrement grave», demandant «qu’au cune partie n’intervienne et que la justice suive son cours».

1 comment:

Anonymous said...

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