Wednesday, November 19, 2008

Michel Aoun : "Ma visite à Damas sera comme celle de De Gaulle en Allemagne"

Scarlett HADDAD interviewd Aoun, in L'Orient Le Jour, here

Q : Comment expliquez-vous votre changement d’attitude ? Considérez-vous avoir fait des erreurs envers la Syrie ou bien est-ce elle qui a fait des erreurs à votre égard ?
R : « On ne peut construire de nouvelles relations entre deux parties qui se sont affrontées militairement sans procéder à une réévaluation de la période de confrontation. Cette réévaluation peut être individuelle ou bilatérale, mais elle est indispensable. Ce qui facilite les choses, c’est que ceux qui étaient au pouvoir à cette époque en Syrie ne le sont plus aujourd’hui. Nous avions tous les deux hérité d’une situation très difficile, mais il était impossible de la traiter à l’époque car les difficultés dépassaient la région. Aujourd’hui encore, nous subissons les interventions étrangères dans la situation régionale. Après la guerre israélienne de 2006, on a cherché à imposer une nouvelle donne au Liban. Mais forts de l’expérience des années 80, nous avons tiré la leçon du passé et nous avons empêché la réalisation de ce scénario, sauvant ainsi notre pays. »

1 comment:

Anonymous said...

THis is political realism and honesty at its best, despite the oxymoron in the sentence. Aoun is leading the way about establish healthy relations with Syria. The bone of contention once gone, there should no longer be any problem between Lebanon and Syria. The original 'bone of contention' was the heavy handed interference of Syrian intelligence officers in the Lebanese political life with the help of the present leaders of M14. They are a study in ungratefulness.
As to going to Syria, one should be reminded of the French adage: ne dites jamais, fontaine, je ne boirai de ton eau!