Saturday, December 4, 2010

".. Il faudra l'intervention d'une ambassade occidentale à Beyrouth pour que la commission d'enquête prenne en compte....le Hezbollah.."

Nothing new in a hurried Malbrunot harping "Syria-Iran-did-it", EXCEPT, ...
".....«Mehlis s'est fait piéger par certains Libanais», déplore le juge Jean-Louis Bruguière, qui enquêta sur d'autres assassinats politiques commis à la même époque au pays du Cèdre....

«Mais le juge commet une bourde en confiant avoir reçu l'aide des Israéliens», reconnaît un de ses proches, qui cherchera à retarder la publication de l'interview.....Brammertz écarte toute coopération avec les FSI. Ceux-ci vont profiter de la venue à Beyrouth en juin 2006 de Jean-Louis Bruguière, qui enquêtait sur l'assassinat un an plus tôt du journaliste libano-français Samir Kassir, pour lui «vendre» cette piste chiite. Mais le juge français ne plaidera que mollement la cause des FSI auprès de Brammertz, et il faudra l'intervention d'une ambassade occidentale à Beyrouth pour que la commission d'enquête la prenne en compte..... 

...La commission continue d'interroger des témoins, en particulier un défecteur iranien, le général Ali Asghari, qui a rejoint la CIA en 2007. «Nous disposions d'un programme de protection des sources très élaboré, explique le membre de la commission. On proposait de les emmener dans un pays nordique, de leur refaire une identité et de leur verser beaucoup d'argent.» Mais très peu auraient accepté de déposer, preuves à l'appui. Malgré ces lacunes, une «image fidèle» du crime se dessine. Teinté d'un habillage djihadiste, il s'appuie vraisemblablement sur un État - la Syrie? l'Iran? - qui instrumente un acteur local, en l'occurrence le Hezbollah. Deux complicités - une salafiste sunnite, l'autre chiite - théoriquement ennemies. Et entre elles, de solides coupe-feu qui empêchent de remonter jusqu'aux commanditaires. Pour tuer Hariri, ceux-ci ont utilisé toutes leurs factions amies au Liban, selon un enquêteur: «la garde présidentielle pour le nettoyage de la scène de crime, les renseignements militaires pour les écoutes, et un groupe au sein du Hezbollah pour l'opérationnel. Chacun avait une part du travail, sans se connaître, voire sans connaître quelle allait être la cible». ..."

1 comment:

Anonymous said...

Yes, there is something new.
Reread it carefully.
He says Brammertz initially did not buy the Hezbollah-as-culprit theory, neither did french judge Bruguiere, and it is only after the intervention of a western embassy that in May 2007, they finally accepted the theory.