Judah Grunstein, in WPR, here
"The big winner from yesterday's frosty meeting between U.S. President Barack Obama and Israeli Prime Minister Benyamin Netanyahu? Syrian President Bashar al-Assad. With the Palestinian peace track once again derailed, that leaves Syria as the only credible peace player in town.That's the guiding logic behind a diplomatic fact-finding report just delivered to French President Nicolas Sarkozy, anyway. The advantage of an Israel-Syria deal preceding the Palestinian track being that Hamas would almost certainly be forced to adapt to the changed landscape in ways that would favor intra-Palestinian reconciliation and facilitate a subsequent Israeli-Palestinian deal. It's in that context that France believes the offer of lifting its diplomatic embargo on Hamas, if played at the right time, could move negotiations forward.
and Le Figaro, here
«Il n'est plus possible de maintenir un cordon sanitaire autour du Hamas» : dans le rapport sur la diplomatie française au Proche-Orient qu'il vient de remettre à Nicolas Sarkozy, le sénateur de l'Oise (UMP) Philippe Marini préconise un rapprochement avec le mouvement islamiste palestinien.Au cours de sa mission qui l'a conduit dans la plupart des pays de la région, le parlementaire s'est entretenu, en février dernier à Damas, avec Khaled Mechaal, le dirigeant politique de la branche syrienne du Hamas, qu'il avait déjà rencontré une première fois en juillet 2008. La France proscrit tout contact officiel avec l'organisation radicale palestinienne, considérée comme terroriste par l'Union européenne. Au printemps 2008, la visite effectuée auprès de responsables du Hamas par un ambassadeur en retraite, Yves Aubin de la Messuzière, avait mis en lumière les «passerelles» que Paris était prêt à jeter vers le mouvement islamiste.«Aujourd'hui, souligne Philippe Marini, il faut investir davantage pour mieux connaître ce mouvement complexe doté d'une tête politique, d'une tête militaire et dont le pouvoir de facto se situe à Gaza.» Car, selon le sénateur UMP, «le Hamas ne pourra pas éternellement demeurer dans son isolement. Et la France est une puissance qui lui inspire confiance»....De fait, poursuit-il, après l'enlisement des discussions interpalestiniennes du Caire, la priorité urgente est «de retisser les liens, de retrouver un autre concept de négociation dans lequel la France serait plus directement impliquée, avec l'Égypte et la Turquie». Selon Philippe Marini, ceci doit s'accompagner d'une autre orientation, l'approfondissement de la relation avec la Syrie, dont le chef de l'État, Bachar el-Assad, sera mercredi à Paris. «Nous pouvons utiliser cette carte encore davantage», insiste le sénateur de l'Oise, en pointant notamment les enjeux d'un règlement de la question du Golan et de l'avancée de la relation bilatérale syro-israélienne. «S'il y a un réchauffement entre la Syrie et Israël, il faudra bien que le Hamas s'adapte au contexte de paix», analyse Philippe Marini."
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