La veuve de l'ancien Premier ministre libanais a toujours refusé de parler de l'appartement que sa famille prête à Jacques Chirac. Elle nous a reçu dans son hôtel particulier de 1800 m2, face à la tour Eiffel. Elle s'exprime ici pour la première fois, blessée de devoir se justifier d'un geste dont elle ne peut comprendre qu'on ne le comprenne pas.
«Disgusting ! [dégoûtant], dit-elle d'une voix sourde. Jacques Chirac est plus qu'un ami. En arabe, nous avons une expression pour dire : c'est un frère, même si nous ne sommes pas issus de la même mère. Je lui ai proposé cet appartement pour me faire plaisir, pour lui montrer qu'il fait partie de notre famille. Comme si cela venait de Rafik. Ce n'est pas plus qu'une goutte d'eau dans l'immensité de la mer, par rapport à tout ce qu'il a fait pour le Liban. Il est tellement populaire à Beyrouth que, s'il le voulait, il pourrait être élu président de la République libanaise ! Alors quand l'Etat français a mis des locaux à sa disposition, à la fin de son mandat, il a choisi d'en faire son bureau. Allait-il, lui, courir les agences immobilières à la recherche d'un logement ? Aurait-il eu assez d'argent pour vivre selon son rang ? C'est moi qui l'ai forcé à accepter.».
"'America is something that can be easily moved. Moved to the right direction.They won’t get in our way'" Benjamin Netanyahu
Tuesday, March 10, 2009
Nazek Hariri: " C'est moi qui a forcé Jacques Chirac à accepter "l'appartement"..."
In Le Nouvel Observateur, here
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