Gal Luft, in MESH, here
".....From a Saudi perspective, an American president who plans to withdraw from Iraq while being conciliatory toward Iran is bad news. The Saudis, therefore, vote McCain; Iran goes for Obama...."
... and here, from Le Monde, "Bush, McCain: pétrole contre démocrates"
"Les républicains ont décidé d'exploiter la crise pétrolière contre les démocrates. George Bush a expliqué, mercredi, qu'en raison de l'opposition des démocrates, au Congrès, à la prospection des gisements de pétrole dans une zone protégée de l'Alaska, "les Américains paient à la pompe le prix de cette obstruction", selon l'agence Reuters. Le président est allé plus loin, indique l'Associated Press, en demandant au Congrès de mettre fin à l'interdiction de l'exploitation du pétrole off-shore, qui date de son père, le premier président Bush, il y a près de vingt ans.
"Si nous voulons payer moins cher l'essence, le gazole et les autres carburants, et réduire notre dépendance vis-à-vis de dictateurs étrangers, nous devons demander aux politiciens de briser les privilèges et de mettre en place des politiques qui augmentent la production nationale", tonne Newt Gingrich, ancien speaker républicain de la Chambre des représentants, dans le New York Post.
La position de Bush rejoint celle de John McCain, qui a changé d'avis après avoir été longtemps hostile à l'exploitation des gisements côtiers, indique le Los Angeles Times. Le candidat républicain a expliqué, à Houston (Texas), que "les techniques utilisées aujourd'hui sont suffisamment sûres" pour que les plates-formes résistent à des ouragans comme Katrina, en 2005. Il reste opposé, en revanche, à la prospection dans la partie de l'Alaska classée en réserve naturelle.
"Si nous voulons payer moins cher l'essence, le gazole et les autres carburants, et réduire notre dépendance vis-à-vis de dictateurs étrangers, nous devons demander aux politiciens de briser les privilèges et de mettre en place des politiques qui augmentent la production nationale", tonne Newt Gingrich, ancien speaker républicain de la Chambre des représentants, dans le New York Post.
La position de Bush rejoint celle de John McCain, qui a changé d'avis après avoir été longtemps hostile à l'exploitation des gisements côtiers, indique le Los Angeles Times. Le candidat républicain a expliqué, à Houston (Texas), que "les techniques utilisées aujourd'hui sont suffisamment sûres" pour que les plates-formes résistent à des ouragans comme Katrina, en 2005. Il reste opposé, en revanche, à la prospection dans la partie de l'Alaska classée en réserve naturelle.
La colère de Schwarzenegger
Pour Barack Obama, les mesures préconisées par Bush et McCain "ne vont pas apporter un soulagement aux consommateurs, à court terme," et "ne constituent pas, à long terme, une solution à nos problèmes d'énergie fossile", indique le Boston Globe. Les démocrates ont accusé le président et les républicains d'obéir aux souhaits des compagnies pétrolières. A leurs yeux, écrit le New York Times, l'initiative de la Maison Blanche "leur donne une occasion de présenter M. Bush comme soumis à l'industrie pétrolière et M. McCain comme un clone de M. Bush". Dans un éditorial, le grand quotidien de New York condamne la position des républicains.
Les avis sont partagés sur l'exploitation off-shore. Le Saint Petersburg Times explique que les habitants de la Floride y ont toujours été opposés, mais que leur opinion est en train de changer. Charlie Crist, gouverneur républicain de l'Etat, cité comme un colisitier possible pour McCain, s'est dit "prêt à étudier" cette possibilité. Au contraire, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, lui aussi républicain et supporteur de McCain, s'est déclaré totalement opposé à la levée de l'interdiction d'exploitation des zones côtières, rapporte le San Diego Union-Tribune. "Il ne s'agit pas de retourner en arrière, mais d'aller de l'avant", a-t-il dit, très en colère.
Les avis sont partagés sur l'exploitation off-shore. Le Saint Petersburg Times explique que les habitants de la Floride y ont toujours été opposés, mais que leur opinion est en train de changer. Charlie Crist, gouverneur républicain de l'Etat, cité comme un colisitier possible pour McCain, s'est dit "prêt à étudier" cette possibilité. Au contraire, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, lui aussi républicain et supporteur de McCain, s'est déclaré totalement opposé à la levée de l'interdiction d'exploitation des zones côtières, rapporte le San Diego Union-Tribune. "Il ne s'agit pas de retourner en arrière, mais d'aller de l'avant", a-t-il dit, très en colère.
3 % des réserves, 24 % de la consommation
Naturellement, à Houston, siège d'une partie de l'industrie pétrolière, le changement de position de McCain a été très apprécié, selon le Houston Chronicle. "Nous devons devenir sérieux et produire nos propres ressources pour le bénéfice des Américains", déclare Jim Hackett, PDG d'Anadarko Petroleum. Dans l'Atlanta Journal-Constitution, Jim Wooten, adepte d'un "conservatisme de bon sens", recommande à Obama de choisir Sam Nunn, ancien sénateur de Géorgie, comme candidat à la vice-présidence, et félicite McCain pour sa position sur l'exploitation des réserves de pétrole nationales. Dans le San Francisco Chronicle, Debra Saunders estime, elle aussi, que le moment est venu de se demander si l'approvisionnement en pétrole n'est pas plus important que la protection de l'environnement.
Time s'interroge pour savoir si l'autorisation d'exploiter là où c'est interdit ferait baisser les prix des carburants. La réponse est non, indique l'hebdomadaire, en soulignant que les Etats-Unis "détiennent 3 % des réserves estimées de pétrole, mais consomment 24 % de la production mondiale annuelle".
Time s'interroge pour savoir si l'autorisation d'exploiter là où c'est interdit ferait baisser les prix des carburants. La réponse est non, indique l'hebdomadaire, en soulignant que les Etats-Unis "détiennent 3 % des réserves estimées de pétrole, mais consomment 24 % de la production mondiale annuelle".
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