Cousseran, we all remember well, was head of the DGSE (French CIA) and at the heart of the "Affaire Des Proteges" when Chirac suspected him of and others of preparing an iron clad file of Chirac's fiduciary indiscretions in Lebanon & Japan. Read the full story in Le Monde (dated June 23 2002) Cousseran is President Sarkozy's "special envoy" to Lebanon today, in a last ditch attempt to find a way out of the political impasse. Le Monde (excerpt):
L'Elysée accuse les services secrets d'avoir enquêté sur M. Chirac sous le gouvernement de M. Jospin'
ANNONCE n'est pas encore officielle mais la décision est acquise. Les chefs des services d'espionnage et de contre-espionnage français, dont la nomination incombe au président de la République, doivent être remplacés au cours des semaines à venir. La cause de ces changements n'apparaît pourtant pas ressortir à la seule tradition d'une majorité succédant à une autre. Le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Jean-Claude Cousseran, et son homologue de la Direction de la surveillance du territoire (DST), Jean-Jacques Pascal, sont accusés par l'Elysée d'avoir commandité - ou au moins toléré - des investigations visant la personne de Jacques Chirac et d'éventuelles « relations financières » du chef de l'Etat dans deux pays étrangers : le Liban et le Japon..."
"...M. Chirac avait au moins raison sur un point : une note de la DST sur le sujet avait bien été transmise au parquet de Paris, via la police judiciaire, le 19 janvier 2001. Elle ne visait toutefois en rien le président. Rien ne filtra de l'accès de tension entre les deux têtes de l'exécutif, mais l'épisode connut finalement un rebondissement public : au mois de janvier 2002, le quotidien régional L'Est républicain divulgua l'existence de la note, et celle d'une information judiciaire ouverte au mois de juin précédent - qui visait en réalité le député européen (RPF) Jean-Charles Marchiani, proche de Charles Pasqua mais qui eut longtemps, aussi, ses entrées dans le premier cercle chiraquien ( Le Monde du 8 janvier). L'entourage du président de la République semble en avoir conservé le sentiment d'un « coup » politique destiné à lui nuire, à quelques mois de l'élection présidentielle. A en croire certains de ses membres, il semble également avoir suspecté l'existence d'autres investigations confidentielles, notamment auprès de banques libanaises, destinées à identifier d'hypothétiques versements politiques effectués par le premier ministre et homme d'affaires libanais Rafic Hariri - avec qui M. Chirac entretient des liens d'amitié notoires..."
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