Intelligence Online: "New" Elysee looks with suspicion at Saad Hariri

We learn that the "New" French Administration of President Sarkozy has three discernible currents as to how to deal with Saad Hariri.

(1) One deals with him as yet a player among equals on the Lebanese political scene. This, argues the first current, should enable the new French President to see "more clearly" without taking sides.

(2) Second camp believes that Sarkozy should remain "safely anchored" in the Saudi-American camp (and we do not forget that it was outgoing Jacques Chirac who convinced President Bush of the necessity to throw his full support behind the Sunnis oh his late friend Rafic Hariri)

(3) and the third camp believes that REGARDLESS of the option chosen by the new President, Saad Hariri "should not be the trusted liaison"

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Excerpts of the Intell-Online (French Edition)

25/05/2007 Beyrouth

L'erreur strategique de Saad Hariri

Les forces de se©curite ont decouvert des fevrier des preparatifs terroristes dans les camps palestiniens du Liban. Mais les leaders sunnites leur ont demande de ne pas reagir.

Selon nos informations, le service de renseignement des Forces de securite interieure (FSI), commandee par wissam al-Hassan, en coordination avec la Direction du renseignement militaire (DRM) du general Georges Khoury ont saisi, le 3 mars, une trentaine de detonateurs electrochimiques aux abords du camp palestinien d'Ain-Heloue, à l'est de Saida, au sud du Liban. L'enquete a ensuite montre que ces systemes sophistiques en provenance d'Europe de l'Est appartenaient à un reseau terroriste infiltre dans le camp et operant sous le nom de Jund al-Sham. Celui-ci aurait eu pour mission de preparer une attaque contre la Finul.

Peu auparavant, les memes services avaient releve des mouvements inhabituels d'ambulances frappees du sigle du Croissant-Rouge, ainsi qu'une affluence d'ulemas et de femmes voilees aux entrees du camp palestinien de Nahr al-Bared, pres de Tripoli, au nord du pays. Les investigations ont montre que les services syriens de renseignement militaire avaient infiltre des elements aguerris agissant sous le nom de Fatah al-Islam et positionnes en vue d'affrontements futurs avec l'armee libanaise. L'operation aurait ete dirigee par un Syrien, veteran de la guerre en Irak et proche de la mouvance salafiste de Tripoli, Chebab Kaddour, connu sous le nom d'Abou Harira.

D'apres une source securitaire bien informee, le leader sunnite Saad Hariri avait ete prevenu des fevrier par wissam al-Hassan de cette arrivee massive de combattants. Cependant, le fils de l'ancien premier ministre assassine, qui contrele politiquement la region de Tripoli, a demande de ne pas intervenir, avec l'argument suivant : "Nous aurons besoin de leurs fusils pour faire face à l'influence grandissante des chiites du Hezbollah". Mais c'est contre l'armee libanaise que ceux-ci ont ouvert le feu la semaine derniere.